« Il fut l'une des jolies surprises du printemps 2018, de celles qui soudainement nous rappellent que la musique la plus curieuse surgit bien souvent des chemins de traverse. Avec la sortie il y a trois ans de son premier album Doctor Do Something, l'autodidacte Bastien Duverdier donnait officiellement naissance à Kēpa, son one-man-band de blues un peu cinglé. L'ancien champion de skate diagnostiqué d’une méchante maladie y conjuguait sa passion pour Bukka White et les guitares Dobro avec sa belle voix grave, un harmonica et tout un attirail sonore qu'il joue depuis intégralement seul sur scène.
En marge d’un concert donné lors du festival Eurosonic l’an dernier, Kēpa revenait sur cette nouvelle vie où la scène, à bien des égards, a pris pour lui des vertus thérapeutiques. « Cela fait assez peu de temps que j’arrive à dire que je suis malade car cela ne me paraissait pas concevable jusqu’à présent. Le disque parle de ça, de cette histoire un peu triste qui m’a quand même flingué ma vie d’avant ». Alors que le monde s’est brutalement enfoncé depuis dans une pandémie au long-cours, le guitariste basque a repris le chemin du studio pour écrire le second chapitre de cette seconde vie, un nouvel album baptisé Divine Morphine attendu le 17 septembre prochain. » FIP
« Divine Morphine » album disponible (Peer Music / Miliani Records)
En tournée 2022